Chapitre 33: Reviens, je t'aime!

Publié le par Castiel- Chloé fiction AS

PDV Guillaume :
 
Tout est si calme, si tranquille. Il n’y a pas un seul bruit, pas un son, sauf celui de ma lente respiration. Je reposai sur une matière douce mais froide. J’avais l’impression de voler. Puis j’ouvris les yeux. Du blanc. Je ne vis que du blanc. Partout du blanc. D’une clarté pure, telle qu’elle me brûlait les yeux. Je ne sentais rien. Ni mes bras, ni mes pieds, ni mon cou, ni mes doigts. Rien. J’étais incapable d’ouvrir la bouche. Je ne savais pas où j’étais. Je ne pensais à rien. Je me contentai d’être là. Je ne savais pas ce que je faisais ici. Tout ce que je savais, c’était que j’avais froid. Terriblement froid. Tellement que cette terrible morsure me brûlait la peau. Puis, des images me revinrent en tête.
 
J’étais sur mon snowboard. J’avais quitté la piste, pour descendre en hors-piste. J’allais vite, je m sentais libre. Je faisais des sauts, je m’amusais. Et puis…un grand bruit, comme s’il y avait eu une énorme collision. Puis tout a basculé. Une vague de neige me poursuivait. Elle était énorme. J’ai tenté de la distancer. Elle se rapprochait inexorablement de moi. J’étais perdu. J’allais le plus vite que je pouvais, traçant en ligne droite, évitant les arbres. Mais je n’avais pas vu le rocher camouflé sous une motte de neige. Je suis tombé violemment, et ma planche avait volé plus loin. J’étais allongé, blessé par terre, la vague de neige, continuant sa course. J’avais peur. Je voyait en cette vague blanche, la mort noire. Un monstre de glace qui allait m’avaler. Un gouffre dans lequel j’allais tomber sans aucune chance d’en sortir. J’allais mourir ici, et personne n’en saurais jamais rien. Je me rappelle avoir formulé une prière. Mais rien ne se s’était passé. Mes yeux remplis contemplait l’avalanche se rapprocher toujours plus de moi. J’avais versé une larme, puis deux. Puis elle était arrivée. Majestueuse, dévastatrice, puissante. Et j’avais été englouti.
 
Chapitre 33: Reviens, je t'aime!
Fin PDV Guillaume
PDV Louise :
 
Lysandre : Tâchons de rester calme. S’il faut, il est actuellement en route. Il aurait simplement éteint son téléphone.
Keycie : Et pour le avalanche ?
Leigh : Ça reste un mystère. Mais s’il faut, Guillaume n’est jamais allé là-bas
Castiel : Je ne voudrais pas jouer les rabat-joies, mais avant de partir, il m’a dit qu’il comptait aller faire la piste noire dont la nana a parlé, et du hors-piste.
Moi : Mon Dieu…
Je répétai cette phrase maintenant pour la deuxième. Je passai ma main dans les cheveux, et m’assis dans le canapé. Toutes mes pensées s’emmêlaient et j’avais le pressentiment qu’il était arrivé quelque chose d’horrible à Guillaume. Et rester là, sans savoir quoi, ça me rendait folle.  Annick le vit, et vint s’assoir près de moi en me prenant les épaules.
Annick : T’en fais pas. Il va bien j’en suis sûre.
Moi : Est-ce que la station est encore ouverte ?
Leigh : Je ne sais pas. Je pense. Ça vaut le coup d’aller voir. J’y vais
Moi : Je viens avec toi
Annick: Je viens aussi.
Rosa : Nous en attendant, on prépare  le repas, et on continue de l’appeler. S’il rentre on vous prévient.
Leigh : Très bien
Je m’empressai d’enfiler mon manteau et mon écharpe, et tous les trois filâmes à la voiture. Leigh se positionna derrière le volant, moi sur le siège passager, et Annick derrière. Nous démarrâmes au quart de tour.
Moi : Allez Leigh, plus vite s’il te plait !
Leigh : Griller les feux rouges et se faire arrêter par la police ne nous fera pas arriver plus vite !
Je bouillonnai intérieurement. J’avais peur qu’on n’arrive trop tard. Tout était question de temps. Mes mains étaient crispées sur le tableau de bord et mes pieds ne cessaient de bouger. J’avais tellement peur. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé.
Leigh : C’est ma faute. Je n’aurais jamais dû le laisser partir seul
Annick : Ne dis pas ça. Vous seriez deux disparus.
Leigh : Peut-être mais c’est moi l’adulte. Vous êtes tous mineurs, ce qui fait que vous êtes tous sous ma responsabilité. Et moi, je laisse Guillaume partir faire du ski, sans l’accompagner.
Moi : Tu ne peux pas être partout à la fois. Et puis Guillaume est un snowboarder qualifié
Leigh : Même les plus qualifiés se font parfois surprendre. Si on ne le retrouvait pas, jamais les parents de Guillaume ne pardonneront. Et je ne suis pas sur que je pourrais de nouveau me regarder dans une glace.
Moi : Oh Leigh…
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que mon ami se gara assez violemment sur le parking quasiment désert de la station. Il descendit précipitamment du van, et se précipita vers l’accueil. Nicky descendîmes en trombe de la voiture, et courûmes pour le rattraper. Je pense que Leigh était au bord de la crise de nerfs. Moi aussi d’ailleurs. Lorsque nous arrivâmes devant la réceptionniste, elle fut surprise de nous voir dans un tel état.
Réceptionniste : Et bin, qu’est-ce qu’il vous arrive les jeunes ? Si vous voulez acheter un forfait c’est un peu tard
Leigh : Bonsoir madame. Non nous sommes là pour un renseignement. Est-ce que vous vous souviendrez d’un jeune, 17 ans, châtain clair, avec un snowboard ?
Réceptionniste : Vous savez, j’en vois des comme ça tous les jours jeune homme
Moi : Attendez
Je fouillai dans mon téléphone, une photo de Guillaume, avant de la montrer à la dame.
Moi : Je vous en prie, essayez de vous rappeler, c’est très important.
Réceptionniste : Hmm…oui je crois l’avoir vu en début d’après-midi. Il avait payé un forfait pour toute l’après-midi il me semble.
Annick : Est-ce que vous l’auriez vu quitter la station ?
Réceptionniste : Vous savez, personne ne repasse par l’accueil pour s’en aller, et il y a de nombreuses sorties ici. Je suis désolé les enfants. Mes pourquoi toutes ces questions ? Il se serait pas rentré ?
Annick : Oui, il devrait être rentré depuis longtemps, ou il nous aurait au moins appelé. Et puis, je ne sais pas si êtes au courant, mais il y a eu une avalanche du côté de l’Aigle Noir
Réceptionniste : Mon Dieu ! Et vous avez peur que…
Notre silence suivi de notre triste mine, lui fit comprendre que nous imaginions en effet le pire. Et qu’en vu de ces réponses, il c’était probablement.
Réceptionniste : Je suis vraiment navrée. Je vais appeler les agents de la sécurité, pour qu’ils visionnent les caméras de surveillance. Envoyez-moi la photo et donnez-moi un de vos numéros, que je puisse vous joindre si j’ai des nouvelles.
Leigh : Merci infiniment madame
J’envoyai la photo à la dame, tandis que Leigh lui donna son numéro de portable.
Réceptionniste : Je vous promets de faire de mon mieux, mais commencez à vous préparer. S’il se trouve que votre ami était à l’origine de cette avalanche, les chances de le retrouver…vivant, son bien maigre.
Nous la saluâmes d’un signe de tête, et retournâmes  à la voiture. J’avais l’impression que l’air me manquait alors que forte bourrasque de vent nous soufflait à la figure. Mon cœur me brûlait atrocement, et j’avais de plus en plus de mal à respirer. Je me tenais la gorge et la poitrine, tellement je peinais à respirer. J’avais mal, tellement mal. J’avais l’impression qu’on voulait m’arracher le cœur. En arrivant à la voiture, Leigh donna un grand coup de poing sur le capot.
Leigh : PUTAIN !! Fais chier !
Annick : Leigh…
Leigh : Non, arrête ! Tout ça c’est ma faute ! MERDE !!
Il donna un second coup, avant de respirer un grand coup. Il passa sa main sur son visage et dans ses cheveux. Annick s’approcha de lui pour le réconforter.
Leigh : C’est bon ça va aller. Rentrons.
À cet instant, je tombai à genoux dans la neige. Les larmes me brouillaient la vue, et je m’étranglais dans mes sanglots. Je n’arrivais plus à reprendre ma respiration. Annick accourut vers moi.
Annick : Louise !
Moi : Je…je peux plus respirer !
Annick : Calme toi ! Respire à fond, calme ta respiration, inspire par la bouche
J’essayai de suivre ses conseils, mais mes pleurs m’en empêchaient. Je ne me contrôlais plus.
Moi : Je…je peux pas
Annick : Si tu peux, fais un effort !
Je me concentrai et fis ce que mon amie me disait. Je réussis à me calmer un peu et à reprendre mon souffle. Annick m’aida à me relever.
Moi : Il…il est…
Annick : Rien n’est sur. Ne perd pas espoir. Il est fort et courageux, il s’en sortira
Moi : Fort et courageux ?! Il a peur de sa propre ombre et serait capable de faire une crise cardiaque devant une petite araignée ! Et tu veux qu’il survive à une avalanche !! Il faut qu’on le retrouve ! SI on attend demain matin il sera trop tard !
Leigh : On ne peut rien faire. S’il est en haute montagne, on doit attendre demain matin. Nous tout ce qu’on peut faire, c’est attendre et espérer.
Moi : Mais demain matin il sera peut-être déjà mort ! Je ne peux pas  l’abandonner, il compte sur nous !
Annick : Mais on ne sait même pas où il peut être !
Moi : Je vais le retrouver !
Annick : Louise !
Je ne lui laissai pas le temps, je partis en courant. J’entendis mes amis m’appeler, mais je ne les écoutai pas, et continuai de courir, droit devant moi sans m’arrêter. Le vent glacial qui frappait violemment mon visage, faisait couler les larmes que je tentais de retenir au prix de terribles efforts. Je courus à travers toute la ville, sans savoir ce que je cherchais. J’arrivai finalement au parc qui était tout enneigé et illuminé. Je ne pris pas la peine d’admirer ce décor. La beauté du lieu me fit au contraire encore plus mal. Soudain, je me mis les pieds dans une grande motte de poudreuse, et je tombai la tête la première et m’étalai de tout mon long dans la neige. À l’impact, je me mis à pleurer, toutes les larmes de mon corps, laissant parler ma douleur, qui n’était pas physique. Je me relevai et me mis à genoux.
 
Chapitre 33: Reviens, je t'aime!
 Je mis à crier dans la nuit. S’il vous plaît, faite que ça s’arrête, j’ai trop mal ! Mon cœur semblait prêt à exploser, mon cerveau semblait trop gros pour ma boîte crânienne et mes yeux me brûlait. Tout m’était insupportable. Pourquoi ?! Pourquoi lui ?! Qu’à-t-il fait de mal ?!
Moi : GUILLAUME !! GUILLAUME !!
Mais personne ne répondit. Où es-tu Guillaume ? J’ai tellement besoin de toi. Je n’arrivais plus à contrôler le flot de larmes qui coulait sur mes joues rosies par le froid. Celui-ci redoubla quand inconsciemment, je me mis à me remémorer tous les merveilleux moments que j’avais passés avec mon ami disparu. Tous ces fous rires, ces blagues, ces chamailleries. Je me souvenais qu’il m’avait offert un collier en forme de coquillage. Depuis je ne l’avais jamais plus enlevé. Et je l’avais toujours sur moi. Je le sortis de sous mon tee-shirt et le contemplai. À sa vue, je ne pus m’empêcher de sourire. Puis je levai la tête vers le ciel, implorante.
Moi : Je t’en prie Guillaume, reviens !  J’ai besoin de toi. Ne m’abandonne pas, je t’en supplie. Je t’aime.
 
Fin PDV Louise
PDV Chloé :
 
Aucune blague, aucun sourire aux lèvres, aucun bruit ni aucun rire dans la maison. Il n’y avait dans ce chalet que des visages renfermés et inquiets. Le seul bruit meublant le silence était le tic tac de l’horloge.
Nous attendions tous des nouvelles dans un silence de mort. J’avais une énorme boule au ventre. Qu’était-il arrivé à Guillaume ? Où était-il ? Était-il toujours en vie ? Trop de questions auxquelles nous n’avions aucune réponse. Nous avions dans le viseur le téléphone, au cas où celui-ci sonnerait pour nous annoncer une bonne nouvelle. Malheureusement, il ne sonna pas. Lysandre et Rosa étaient assis dans le canapé, se tenant les mains fermement. Nath faisait les cents pas. Keycie était près de la bée-vitrée, pour guetter le retour de Guillaume, ou de n’importe qui d’autre. Castiel était derrière le bar et enchaînait les verres. Tandis que moi, j’étais assise sur la quatrième marche des escaliers.
Les minutes défilaient, mais toujours rien. La tension était palpable. Ces vacances de Noël qui avaient si magnifiquement bien commencé, tournaient au désastre. La bonne humeur qui nous habitait à peine une heure plus tôt, avait totalement disparu, faisant place à l’anxiété.
Je me rongeais je le sang. Guillaume disparu, et les autres ne revenant toujours pas. Tous les scénarios catastrophes défilaient dans ma tête.
Castiel, deux verres à la main, vint me rejoindre, et s’assis près de moi. Il m’en tendit un que je pris. À l’odeur, je reconnus du whisky. Était-ce bien raisonnable ? Oh et puis peu importe, j’ai besoin de quelque chose. Je vidai le verre d’un trait. Je fis une grimace en sentant cet alcool fort me bruler la gorge, puis ça se dissipa. Mon ami fit de même. Nous restâmes là, sans rien dire un bon moment. Je rompis finalement le silence.
Moi : Tu crois qu’il va bien ?
Castiel : Aucune idée.
Ce fut tout ce que nous nous dîmes. Il n’y avait rien à ajouter. La réponse de mon ami résumait parfaitement la situation. Il ne savait rien. Personne ne savait rien. Nous étions dans l’incertitude la plus totale.
Cela faisait une vingtaine de minutes que le trio était parti, et toujours rien, aucun appel.
Une demi-heure. Il ne faut pas tout ce temps pour faire un aller-retour entre la station et la maison. Ce n’est pas normal. Je vis Rosa appeler Leigh. En vain.
Trois quart d’heure. Qu’est-ce qu’ils font ? Ils devraient être rentrés depuis longtemps déjà. L’avaient-ils retrouvé ? Leur étaient-ils arrivés quelque chose à eux aussi ?
Keycie : Ils sont là !
En entendant ça, nous nous levâmes tous d’un coup, et nous tournâmes vers la porte d’entrée. Les savoir rentrés nous donna une once d’espoir. Je me mis à espérer qu’ils allaient rentrer, Guillaume à leur côté, et que tout serait réglé. Les secondes qui séparèrent l’arrêt du moteur du van, et le bruit de la poignée qu’on tourne me parurent comme des heures. Puis enfin, lentement, la porte d’entrée s’ouvrit. Parut Leigh, la mine sombre, le teint pâle et l’air vieilli de dix ans. Il leva sur nous des yeux, des yeux pleins de tristesse. À sa vue, la dernière once d’espoir qui restait s’envola comme une plume d’oiseau, sans qu’on puisse la retenir. Rosa s’approcha près son homme, lui prit les mains l’air suppliant.
Rosa : Leigh. Qu’est-ce qu’on vous a dit ?
Il regarda longtemps Rosa, avant de répondre.
Leigh : Que s’il avait été emporté par l’avalanche, nous devions nous préparer à faire notre deuil.
Cette nouvelle jeta une froid parmi nous. Il venait de dire tout haut ce que nous redoutions tous. Rosa insista encore.
Rosa : Mais où sont Louise et Annick alors ? Mais s’il faut, il n’était pas là-bas 
Leigh : La réceptionniste à qui on a parlé l’a bien vu payer un forfait. Elle va demander aux gardiens de visionner les caméras de surveillances, mais ne vous attendez pas à un miracle. Quand à Louise, elle est partie en courant, mais Annick doit être avec elle.
Pauvre Louise. Elle venait de perdre son meilleur ami, mais bien plus encore. On savait tous que les deux s’aimaient, mais ils ne se l’étaient jamais dit. Et maintenant, cela n’arriverait peut-être jamais. Nous nous regardâmes, abattus. Rosa prit son petit-ami dans ses bras pour le réconforter.
Rosa : Ça va aller. Je suis sûre qu’il va bien. Tout va s’arranger
Leigh : Tout va s’arranger?
Il attrapa Rosa par les épaules et la détacha de lui.
Leigh : Mais comment veux-tu que ça ailles ?!  J’ai envoyé un enfant à la mort ! J’étais responsable de votre sécurité, et moi j’ai laissé Guillaume faire du hors-piste sans personne ! ET TU VEUX QUE ÇA AILLES ??!! Dis-moi combien de chances y a-t-il pour qu’il ait survécu hein ?! Dis-moi !!
Il s’écarta vivement, et monta à l’étage. Nous étions tous consternés. C’était la première fois que nous voyions Leigh dans une colère noire comme celle-ci. Lui d’habitude si calme, si posé, avait littéralement explosé. La première choquée était Rosa, qui était restée sans-voix devant l’agressivité de Leigh. Elle semblait à deux-doigt de pleurer. Lysandre vint près d’elle et posa ses mains sur ses épaules.
Lysandre : Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas contre toi qu’il en veut, mais contre lui-même. Je vais aller lui parler.
Il embrassa sa belle-sœur sur le front et monta à la suite de son frère. Il était en effet la seule personne à pouvoir le calmer et le réconforter. C’est dans cette ambiance de cimetière que la porte d’entrée s’ouvrit. Nous nous retournâmes, et vîmes Annick aider une Louise méconnaissable à marcher. Cette dernière avait les cheveux en pagaille et était plein de neige, tout comme ses habits. Elle leva des yeux gonflés et rougis tant elle avait pleuré. Il ne restait plus aucune trace de la fille débordante d’énergie. On aurait dit qu’on venait de lui retirer un organe vital. Elle semblait faible et à bout de force. J’eus un violent pincement au cœur en la voyant dans cet état. Je vins prêter main forte à Annick et nous l’aidâmes à s’assoir dans le canapé. Nath lui donna un verre d’eau, qu’elle vida d’un trait.
Annick : Ne t’inquiète pas, il va revenir.
Castiel : Je ne voudrais pas gâcher l’ambiance, mais tu as déjà survécu à une avalanche toi ?
Nath : Il n’a pas du la voir. Ça va tellement vite ces choses là
Rosa : Il ne reste vraiment aucun espoir ?
Moi : Ça parait dur
Nath : C’est terriblement violent une avalanche. Il a dû être entrainé jusqu’à…
Louise : Non mais vous vous entendez ?! Vous parlez de lui comme si il était déjà mort !
Keycie : Louise, il y a plus de chance
La blonde se leva subitement, comme si elle venait de reprendre d’un seul coup de l’énergie.
Louise : Il n’est pas mort !! Je n’y croirais pas tant que je n’aurais pas une preuve formelle ! Jamais Guillaume ne nous abandonnerait comme ça, si facilement ! C’est un battant ! Même s’il souffre, même s’il a mal, je sais qu’il se battra pour survivre !
 
Fin PDV Chloé
PDV Guillaume :
 
Avec une puissance inouïe, j’avais été entraîné. J’avais dévalé la pente à la même vitesse, me prenant les obstacles que l’avalanche avalait sur son passage, roulant sur moi. J’avais senti tous mes muscles se contracter et mes os se craquer. J’avais eu l’impression de glisser durant des heures. Puis j’avais violemment quelque chose et ça avait été le trou noir.
 
 
Et me voici. Ensevelis sur plusieurs mètres de neige, à demi-mort. Plus je reprenais conscience de ce qui m’était arrivé, plus une violente m’assaillis à la tête et au flanc. Je savais que plus rien, à part un miracle, ne pourrait me sauver. Cela m’attristait. Il y avait tellement de chose que je n’avais pas faite. Mon rêve, qui était de devenir un grand snowboarder venait de tomber. Mon rêve m’avait tué. Je ne reverrais plus jamais mon chien. Ni mes parents. Ils vont être dévastés en apprenant ça. Je ne reverrais pas non plus mes amis. Je leur manquerai probablement un peu, mais pas plus que ça. J’étais le mec un peu collant, boulet et peureux mais qui faisait rire la galerie. Tous avaient plus ou moins cette image de moi. Sauf peut-être Louise. Louise. En pensant à elle, j’eus un pincement au cœur. Je n’avais pas eu le temps de lui avouer mes vrais sentiments à son égard. Je l’aimais. Depuis le début de cette année, tout avait changé.  Je savais qu’elle s’en doutait, mais je n’avais pas franchis le pas. À force d’attendre le bon moment…il n’y allait tout simplement avoir plus aucun moment. Tout allait s’arrêter sans avoir même commencé. Elle serait mon dernier amour, celui que l’on emporte dans la tombe. La tristesse me fit suffoquer. Je ne pouvais plus reprendre mon souffle. Et puis j’avais mal. La brûlure du froid m’était une horrible torture. Je crus que ma peau aller se consumer. Mes yeux se fermaient. Une profonde fatigue m’envahit. Je ne luttai pas. Je voulais que la douleur cesse. Et puis, à quoi bon combattre ? Personne ne viendrait me chercher. Le lieu était difficile d’accès, et puis je devais être profondément enseveli sous la terre. De plus, je sentais mes forces vitales s’en aller les unes après les autres. Je tentai de me détendre pour rendre le départ plus rapide et plus doux. J’avais peur. Je ne savais pas ce que j’allais trouver après, si quand bien même il y avait quelque chose.
Soudain, je me retrouvai dans un corridor d’une clarté inimaginable. Je n’avais plus froid. J’étais debout, je pouvais bouger mes bras et mes jambes. Toutes mes angoisses s’étaient dissipées. À ma gauche, je voyais luire au fond une douce lumière. Elle brillait sans aveugler. Elle réchauffait sans brûler. C’était si agréable. Quand je la regardais, je me sentais heureux. Puis, je tournai la tête à ma droite. Je reçus une bourrasque de vent froid me faisant grelotter. Je me vis, étendu, inconscient sous au moins deux mètres et demi de neige. Mes membres étaient bleus tellement ils étaient restés coincés sous cette masse glaciale. Je ressentis de la pitié en voyant ce que restait de moi. Le Guillaume joyeux et joueur n’était plus.
 
Pardon. Pardonnez-moi tous.
 
Je marchai vers la lumière. Plus j’avançai, plus je sentais le lien qui me rattachait à mon corps s’estomper. Une douce tiédeur réchauffa mon corps endoloris. Mes bleus disparaissaient successivement.  Je n’avais plus mal. J’étais heureux, calme, je n’avais plus peur. J’avançai, jusqu’à ce que la lumière me recouvre.
 
 
 
 
 
 
Ce fut la fin de Guillaume Rogers. 
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Coucou à tous! J'espère que ce chapite vous a plu ^^
Quel fin tragique. Tandis la bande se ronge le sang, Guillaume est pris au piège. Le petit groupe perd un membre. S'en remettra-t-il? Suite au prochain chapitre
Bisous les gens <3
 
PS: Faites attention sur les pistes!!

Publié dans Saison 2

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L
NON MAIS NON MAIS NON MAIS C'EST PAS POSSIBLE RESCUCITE LE STEUPLAIT<br /> <br /> (Petite parenthèse : Dans ta fic, de nombreux mots manquent, sont en trop ou bien certaines phrases ne veulent rien dire ! Si un jour tu corriges cette fic, tiens compte de ce commentaire s'il te plaît !)
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M
Oui je sais et c'est vraiment un gros problème parce que je me rend compte que quand j'écris je fais toujours ça, sans le faire exprès et que ça ne me saute pas toujours aux yeux. Alors je m'excuse
F
Pkoi mais non qd je lisais je lui disais de ne pas aller vers la lumière <br /> <br /> Snn ta fic est top et je vais continuer de lire
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L
Nooooon! Pas mon guigui pas MON guigui... Ptn t vraiment sadique! Le pire c qujme suis mise a la place de louise je c que c que une fic mais si celui qujaime venait mourir aaah faut pas penser a sa mais guigui quoi x/ ... Bon c pas grave sa rajoute du piment vais men remetre ╥﹏╥ sinon comme d'hab c super bien ecrit la reaction d perso pareil et la façon dont tu a expliqué sa mort c t magique par contre c domage qu'il partent sur d penser aussi néfaste alors qu'aux contraire ils tiennent tous a lui . Bon en tout cas sache quon t'aimais tous mon guigui (。•́︿•̀。)bon voyage o pays de la lumière ( ˘ ³˘)♥
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L
Nooooon! Pas mon guigui pas MON guigui... Ptn t vraiment sadique! Le pire c qujme suis mise a la place de louise je c que c que une fic mais si celui qujaime venait mourir aaah faut pas penser a sa mais guigui quoi x/ ... Bon c pas grave sa rajoute du piment vais men remetre ╥﹏╥ sinon comme d'hab c super bien ecrit la reaction d perso pareil et la façon dont tu a expliqué sa mort c t magique par contre c domage qu'il partent sur d penser aussi néfaste alors qu'aux contraire ils tiennent tous a lui . Bon en tout cas sache quon t'aimais tous mon guigui (。•́︿•̀。)bon voyage o pays de la lumière ( ˘ ³˘)♥
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C
Oui je sais, on me l'a souvent dit x) C'est sur que ça doit être horrible :/ Merci beaucoup ^^
L
P****N je suis deg que Guillaume sois plus la. La pauvre Louis... :( sinon c quand le prochain episode ?
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C
Désolé :/ La suite aujourd'hui ;)
L
Salut !<br /> Super chapitre ! J'ai adoré la fin, bien que tragique elle était superbe !<br /> J'ai eu un peu de mal à digéré la mort de Guillaume.. J'aimais beaucoup ce personnage !<br /> Je me demande ce qu'il ce passera et comment vas va s'en sortir Louise..<br /> J'ai hâte de lire la suite !<br /> Bisous :D
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C
Salut ! Merci beaucoup ^^ Ha désolé pour ça :/ bisous :D
R
P****n !!!!! Guillaume !!!! J'te hais !!!! Pauvre Louise.... Par contre j'adore ta fic, elle est super ^^
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C
Désolé... :/ mais merci ^^
A
Il y a très peu de fiction que j'aime . Mais celle la je ne l'aime pas ...<br /> Je l'adore !!!!!!!!!!!! Tu écris super bien je suis fan de toi . Par contre je t'en suppliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ne fais pas mourir Guillaume , j'adore se personnage donc se serais dommage qu'il meurt .=\
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C
Merci beaucoup !!! ^^ Ça par contre, je suis désolé mais je ne peux pas le ressusciter :/
D
Non non et non, il ne peut pas mourir, c'était un de mes personnages préférés, s'il meurt, il n'y aura plus la touche d'humour qu'il apportait, ça serait catastrophique ! Ne le fait pas mourir, je t'en supplie, il dois finir avec Louise ! :(<br /> Mis à part cela, très bon chapitre, j'attend la suite (et le probable retour de Guillaume) la semaine prochaine. Bon courage pour la suite !
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C
Désolé, désolé :/ Ne t'inquiète pas, d'autre gens viendront bientôt pour te faire rire ;) et merci ^^
D
C'est pas grave si tu a fait mûrir guill c'est que ta une reson bonne tout mais comdolleanse a luise ;-(<br /> Ps : tres bonne chapitres je adoré et psk pleurer mas bon comme comtunue dans te aidé noir de tuése :-() hihhi
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C
Merci ;) si je l'ai fais mourir, c'était juste pour ajouter un peu de piment à l'histoire