Chapitre 35: Le nouvel an
Un nouveau jour venait de se levait. Une nouvelle porte venait de s’ouvrir, la où une autre s’était fermée lorsque Guillaume était mort. La bande venait de perdre un de ses membres, et nous devions maintenant apprendre à vivre sans lui.
Je me levai et allai ouvrir volets et rideaux. Je me sentais à la fois vide mais sereine. Deux sentiments totalement incompatibles je l’avoue. Vide parce que Guillaume n’était plus là, mais sereine, parce que je savais qu’il était en paix.
Je sentis l’odeur du pain et du café qui venait de la cuisine. Mes parents étaient déjà debout. Je me rappelai qu’avant qu’ils ne décident de partir pour leur grand tour du monde, ils m’attendaient en bas le matin, le petit-déjeuner préparé. Ce souvenir du bon vieux temps me fit sourire, et me donna l’impression que la même chose se produisait. Je descendis au salon, et trouve mes parents à la cuisine, en train de manger.
Papa et maman : Bonjour !
Moi : Salut
Maman : J’ai déjà fait chauffer ton lait
Moi : Merci
Et oui, tout était bien comme avant. Je m’assis et me servis mon lait, avant d’y rajouter du cacao. Je pris une tartine de pain et y rajoutai du beurre. Je mangeai avec appétit.
Papa : Alors bien dormi ?
Moi : Comme un bébé. C’est quoi le programme du jour ?
Papa : On pourrait aller se prome…
Moi et maman : NON !!
Papa : Bon, puisque que c’est si gentiment dis… On fait quoi alors ?
Moi : On n’a qu’à aller au cinoche
Maman : Pour aller voir quoi ?
Moi : Je sais pas moi. Papa, tu peux regarder les films qu’il y a cette après-midi ?
Papa : Ça marche
Il partit chercher sa tablette, et fit quelques recherches, et après quelques minutes, nous donna les différents films à l’affiche. Nous tombâmes d’accord sur un film comique français récent, Pattaya. Et nous avions bien fait de choisir ce film. Nous étions tordus de rire durant toute la séance. Alors que nous rentrions à la maison, ma mère fit une remarque.
Maman : Ah mais c’est demain le 31 !
Ah oui c’est vrai ! J’avais complètement oublié !
Moi : On va faire quoi ?
Papa : On va le faire à la maison. Tu voudras qu’on aille faire des courses tout à l’heure chérie ?
Maman : Oui, parce qu’il n’y a plus rien dans le frigo.
Ha le réveillon. Le jour où on reste éveillé toute la nuit. Le passage d’une année à l’autre. La soirée où on faisait la fête, servait le champagne, et qui était le moment idéal pour se retrouver en famille ou entre amis. Tiens…ça vient de me donner une idée. Pas sur qu’ils acceptent, mais ça vaut le coup d’essayer.
Moi : Dîtes, je pourrais inviter quelqu’un ?
PDV Castiel :
Bon, c’est presque l’heure, je me dépêche. Je me regardai une dernière fois dans le miroir. Pantalon noir, tee-shirt blanc, veste noire.
Parfait, classe sans trop en faire. Je me trouve beau gosse ce soir. Bon, je le suis tout le temps, mais la plus que d’habitude (oui mon égo va très bien XD). Ce sera le premier nouvel an depuis pas mal de temps, où je serais pas seul. Et rien que d’y penser, ça me mettait de bonne humeur.
Bon aller, let’s go ! Mais je me demande quand même ce qu’avait Chloé derrière la tête en me proposant de venir. Car la connaissant, il y a un truc derrière. Enfin, je verrai dans quelques minutes. Je pris le bouquet de roses, et traversai la route.
DING DONG
J’entendis des pas s’approcher, et quelques secondes plus tard la porte s’ouvrit, et une Chloé toute souriante apparut. Elle portait une magnifique robe bleue et blanche.
Moi : Salut miss !
Chloé : Salut rebelle. Tu es très élégant
Moi : Je sais. Mais dis-moi, on dirait que tu te fais belle à chaque fois que suis dans le coin
Chloé : Je pourrais en dire autant de toi.
Merde, je l’avais pas prévue cette réplique là. Je croirais même que je commence à déteindre sur elle. Je sortis de mon dos le bouquet et lui tendis.
Chloé : Oh, t’es un amour, merci beaucoup. Allez rentre.
Elle fit demi-tour, en m’invitant à la suivre. Je rentrai et fermai la porte derrière moi.
Chloé : IL EST LÀ !!
Hein ?! À qui elle parle là ? Je l’attrapai par le bras.
Moi : Attends, y a pas que nous deux ?!
Pour toute réponse, elle me montra son plus beau sourire. Houla, je le sens pas. Elle m’aurait pas invité avec… non elle aurait pas osé… je crois ? Je la suivis, un peu moins sur de moi dans le salon.
… ?: Amène le vite, j’ai hâte de rencontrer mon futur gendre !
Chloé : Commence pas maman… -_-
Maman ? Non, j’y crois pas, elle a osé. Oh la… Dans quoi je me suis embarqué. Un homme, surement son père, rentra dans la pièce avec un plateau de biscuits apéritifs dans les bras.
Père Chloé : Bonsoir jeune homme.
Moi : Heu… bonsoir m’sieur.
Père Chloé : Ho je t’en prie, appelle-moi Sylvain. Je te présente ma femme, Christelle.
Christelle : Bonjour Castiel. Nous t’attendions pour prendre l’apéritif.
Chloé : Je te prends ta veste ?
Et elle, elle arrive comme ça, comme si de rien était. La vie est belle, le ciel est bleu, les oiseaux chantent et tout le monde est heureux. Je lui lançai un regard noir, et elle se contenta de rire, en m’enlevant ma veste.
Christelle : Ma chérie, d’où viennent ces fleurs ?
Chloé : Cadeau de Castiel
Christelle : Un vrai gentleman. Il me plaît déjà ^^
Sylvain : Venez-vous assoir les jeunes
Je m’assis dans un fauteuil, en face de Chloé, et ses parents sur le canapé. Je pus alors les détailler. La mère, était blanche, de taille moyenne, les cheveux noirs, avec des pommettes saillantes. Une très belle femme. Le père lui, était noir, les cheveux très courts, les yeux noisettes, et les trais malicieux. Ils formaient un très beau couple. Chloé, tenait sans aucun doute la beauté de sa mère, et la bêtise de son père. Pour ma part, j’étais assez mal à l’aise. Se retrouver là entre les parents d’une amie, est assez frustrant, surtout quand cette amie, n’est pas votre petite-amie. Chloé dut le sentir, car elle me fit un sourire encourageant.
Sylvain : Alors dis-moi, cela fait combien de temps que tu vis ici ?
Moi : Ba, en fait je suis là depuis que je suis né.
Christelle : Chloé nous a dit que tu étais émancipé.
Je la regardai, l’air de dire « t’étais pas obligé de déballer ma vie », et elle me regarda en souriant l’air « désolé j’ai pas eu le choix ». De mieux en mieux… -_-
Moi : Oui, depuis mes 15 ans. Mes parents sont hôtesse et pilote, donc ne sont pas là souvent. Ils ont donc préféré m’émanciper, pour que je puisse faire ce que je veux.
Christelle : Et c’est pas trop compliqué à vivre ?
Moi : On s’y fait.
On continua de discuter une bonne heure, en apprenant à faire connaissance. Au fur à mesure, je me détendis. Ses parents sont vraiment gentils et mettent vite à l’aise. Chloé elle, ne parla pas beaucoup. Mais je sentais qu’elle me regardait, et qu’elle souriait. Elle semblait heureuse que je sois là. Soudain, Sylvain se mit à me regarder plus sérieusement.
Sylvain : Nous avons, compte tenu de l’occasion, un cadeau pour toi. Ce que nous allons t’offrir, est assez… spécial.
Chloé arqua un sourcil. Heu… je suis sensé m’inquiéter là ? D’autant plus que son père affichait un grand sourire, exactement le même que sa fille au moment de dire une connerie.
Sylvain : Je vous offre ma fille.
J’ouvris grand les yeux. J’ai bien entendu là ? Quand tu dis tu me l’offre, c’est-à-dire ? Petite-amie, mariage ? Plus encore ? C’est quand même assez gênant. Chloé ravala de travers ce qu’elle avait dans la bouche et se cogna la tête.
Chloé : 0///0 P-pap’s… je suis pas une bête de foire -_-
Moi : Heu, Sylvain c’est très gentil mais…
Sylvain : Quoi ?! Elle ne te plaît pas c’est ça ?! Elle n’est pas assez jolie pour toi ?!
Moi : 0//0 S-si si, elle est très belle. C-c’est pas ça, mais… heu…
Nan mais je suis sensé répondre quoi ? C’est le genre de question où t’es obligé de dire oui. C’est vrai elle est très belle, mais c’est précipité. Et alors que j’étais en train d’essayer de trouver une échappatoire, Sylvain éclata de rire.
Sylvain : Haha, vous verriez vos têtes, c’est vraiment énorme !! Je plaisante bien sûr. C’est à vous de décider, pas à moi x)
Chloé et moi soupirâmes de soulagement en même temps.
Chloé : Nan mais t’as quel âge sérieux ? -_-
Sylvain : Dès fois je me le demande ^^
Les parents de Chloé se regardaient en souriant, fiers de leur coup. C’est sur que c’est réussi. Puis Christelle se leva et nous regarda en souriant.
Christelle : Allez à table !
Le repas se fit dans la bonne humeur. J’étais à côté de Chloé, et avais son père en face de moi. J’aimais beaucoup son père, il était cool, pas comme les autres. Bon ses vannes c’est pas encore ça, mais bon c’est pas grave XD. C’est l’intention qui compte. En plus de ça, sa fille prenait un malin plaisir à le saquer. Ils étaient supers complices. Je dois bien dire que les enviais beaucoup. Et le repas était délicieux. Puis vint, une heure plus tard, le moment du dessert.
Christelle : Tu viens m’aider à la cuisine s’il te plait Chloé ?
Chloé : Je te suis
Les deux filles entrèrent donc à la cuisine. Sylvain se retourna vers moi.
Sylvain : Excuse-moi encore pour la petite blague de tout à l’heure. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise.
Moi : Nan y a pas de problème
Sylvain : En fait, je voulais surtout voir ta réaction
Moi : Ma réaction ?
Sylvain : Oups, j’en ai trop dit ^^
Qu’est ce qu’il voulait dire ? Un truc de père surement. Nous dûmes encore attendre quelques minutes avant de voir débouler une Chloé énervée qui tenait un plateau avec un gâteau au chocolat dans les mains, suivie de sa mère, qui elle, avait un grand sourire.
Chloé : Arrête !!
Christelle : Allez avoue
Chloé : Nan !
Christelle: Allez, même pas un peu ?
Elle écrasa violemment le plat sur la table.
Chloé : Non !!
Christelle : Si ?
Chloé : Non !!
Christelle : Si ?
Chloé : Non !!
Christelle : Non ?
Chloé : OUI !!
Christelle: HA-HA !J’en étais sûre !
Heu, on m’explique ? Je me demande de quoi elles parlaient pour que Chloé soit si énervée. Elles se rassirent. Sylvain, regarda sa femme qui lui fit un grand sourire. Puis il se tourna vers sa fille qui lui jeta un regard noir.
Chloé : Papa…
Son ton était assez menaçant, comme si elle voulait l’empêcher faire quelque chose. Puis lentement, son regard se posa sur moi. Pourquoi il me regarde ? Puis d’un coup, comme s’il venait de comprendre, il fit un énorme sourire. Un sourire assez suspect quand même.
Sylvain : Ho ho ho, j’ai compris !! Je le savais !
Hein ? Je suis complètement largué. Nan mais c’est quoi cette famille sérieux.
Chloé : Putain, la famille la plus discrète de tous les temps…
Elle se leva puis monta à l’étage, remontée. Tandis que ses parents eux, se regardaient d’un air entendu. Je pense que je devrais aller la voir.
Fin PDV Castiel
PDV Chloé :
Mes parents je vous jure, je vais les étriper un jour. Je sais pas s’ils s’en rendent compte, mais ils viennent de me mettre la honte de ma vie. J’ai les parents les plus boulets de toute l’histoire des parents du monde. Je montai dans ma chambre et me mis devant la fenêtre. J’espérais que Castiel n’avait pas compris, sinon j’étais grave dans la merde. Mais ce qui était sur, c’était qu’il allait me poser des questions. Et qu’est ce que je suis censé répondre moi quand il me demandera de quoi je parlais avec maman ? Pff, je suis dans la merde jusqu’au cou.
POUF
Je me retournai en sursaut, et vis Castiel allongé dans mon lit.
Moi : Je t’en prie, met toi à l’aise
Castiel : Déjà fait
Incorrigible.
Castiel: Pourquoi tu m’as pas dit qu’il y avait tes parents
Moi: Tu serais pas venu.
Castiel : Hum, pas faux. Enfin, ils sont cool.
Moi: Ça dépend des jours mais ouais, je suis bien tombée. Sinon… tu t’ennuis pas trop ?
Castiel : Nan ça va. Mais sérieux j’ai trop flippé quand ton père m’a dit qu’il t’offrait XD
Moi : M’en parle pas, j’ai faillis m’étouffer x)! Nan je te jure que vivre avec ce mec, c’est pas la joie tous les jours. Toujours en train de t’embêter h24
Castiel : Ça je veux bien le croire :p Et au fait… heu….
Je vis qu’il hésitait à continuer. Comme si ça le gênait. Je cru même voir ses joues rosir un peu. Je ne le brusquai pas et lui laissai son temps.
Castiel : Merci de m’avoir invité. Sinon j’aurais passé un autre nouvel an seul. Et ça m’a fait du bien d’avoir de la compagnie. Bon même si celle de tes parents étaient un peu étrange.
J’étais touché. ENFIN il se confiait et s’ouvrait à moi. Je ne pus réprimer un sourire.
Moi : De rien. T’avoir m’a fait aussi plaisir.
Castiel : Mais en fait, ça bardait à la cuisine tout à l’heure non ?
Oh, moi qui avais réussi à ne plus y penser. Et rien que me remémorant ce moment, je me mis en colère.
Moi : Oui. Tout allait bien, et puis comme d’habitude, ma mère vient tout gâcher avec ses questions et ses réflexions à deux balles. Du genre « dis tu trouves pas qu’il est mignon ton copain, tu craquerais pas un peu pour lui ? » ou encore « c’est un vrai gentleman n’est-ce pas, il est tout le temps comme ça avec toi ? En tout cas il à l’air de t’apprécier, et toi aussi je me trompe ? ». Et moi je me suis énervée, parce que c’est pas ses oignons, et puis il y a mon père, aussi discret qu’un éléphant celui-là.
Voilà, j’ai tout déballé d’un coup, tout est sortit d’une traite. Je bouillais limite sur place. Quand j’entendis pouffer à côté de moi. Quand je me retournai, je vis Castiel rigoler et me regarder, avec son fameux sourire en coin. Pour il rit ? J’ai rien dit… à part….
Moi : Oh la conne ! x_x
J’étais tellement énervée, que je ne m’étais pas rendue compte de ce que je venais de dire. Mais là, il avait finis par une question détournée, à savoir ce que je ne voulais pas qu’il sache, à savoir la scène dans la cuisine. Mais quelle cruche, je me suis faite avoir comme une débutante.
Castiel : Comme tu dis :p . Et alors ?
Moi : Alors quoi ?
Castiel : Tu craquerais pas un peu pour moi ?
Et lui il demande ça sans pression, comme s’il me demandait de lui passer le sel. Nan mais ce mec des fois je vous jure. Et puis moi je suis sensée répondre quoi ? « Oui c’est vrai, et toi ? » ou « Nan t’as vu ta gueule? ». Du coup, j’optais pour le silence.
Moi : Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat.
Sauvée. Du moins c’est ce que je pensais. Castiel me tira le bras, me faisant tomber sur le lit. Il se mit à califourchon sur moi et me regarda avec la tête de quelqu’un qui prépare un mauvais coup. Pitié, faites que mes parents ne débarquent pas dans ma chambre où je suis foutue.
Castiel : Je te laisse une dernière chance de répondre, ou je vais te faire souffrir.
Heu qu’est ce que t’entends par « faire souffrir » ? Parce que vu notre position, il y a plusieurs possibilités.
Moi : Je tremble d’avance. Je ne dirais rien, je serais muette comme une tombe.
Castiel : C’est ce qu’on verra
Pendant plusieurs secondes, il ne dit rien, ne fit rien. Il se contenta juste de me regarder dans les yeux en souriant. Je pensais qu’il bluffait, puis d’un coup il me chatouilla. Je me tordais de rire.
Castiel : Alors, tu n’as toujours rien à me dire ?
Moi : NONNN HAHAHA XDDDDDDD
Castiel : Comme tu voudras
Les chatouilles redoublèrent. Je n’en pouvais plus, mais je ne céderais pas. Je tendis la main et attrapa un de mes oreillers et lui balançai à la figure. Comme il ne s’y attendait pas, il arrêta de me chatouiller. Je profitai de ce petit avantage pour prendre le dessus. Je le retournai, et le bombardai de coups de polochon. Il se protégeait le visage autant qu’il pouvait, mais je restais la plus forte.
Moi : Alors on abandonne ?
Castiel : Ok ok c’est bon, j’abdique !
Haha c’est moi la plus forte. J’arrêtai de lui donner des coups, mais restai sur lui, pour lui montrer que j’avais gagné. Cela le fit sourire.
Castiel : Ça va t’es bien installé ?
Moi : Ba écoute ouais. C’est plutôt confortable, et puis la vue n’est pas désagréable ^^
Castiel : Donc ça te dérange pas si on va plus loin ?
Moi : T’oserais pas
Castiel : Tu veux parier ?
Ça y est, il recommence avec ces délires. Jamais il n’oserait. Je relevai le défi, et restai à califourchon, pensant que ce n’était que du mytho pour que je dégage. Sauf que…et ba. C’était pas du mytho. D’un seul coup, il posa ses mains sur mes cuisses. À ce seul contact, je rougis et me dégageai de lui, ce qui le fit bien rire. Je lui donnai un coup dans les cotes
Moi : T’es un grand malade !
Castiel : He, je te rappelle que c’est toi qui as cherché x)
La soirée continua tranquillement. Nous parlâmes, rigolâmes, et profitâmes de ce moment en tête-à-tête. Je ne m’étais jamais sentie aussi proche de lui qu’à cet instant. Je me sentais tellement bien avec lui. C’était mon meilleur ami, mais pas que. Mes sentiments, grâce à cette soirée, ne firent que se confirmer.
Puis, ma mère m’appela. C’était bientôt l’heure. Nous descendîmes au salon. Il était 23h58. Durant ces deux dernières minutes, je me rappelai les moments passés durant cette. Les bons comme les moins bons. Puis vint le décompte.
Tous : 10…9…8…7…6…5…4…3…2…1… BONNE ANNEE !!
Mes parents s’embrassèrent. Moi je regardai gênée Castiel, qui lui me souriait. On allait pas s’embrasser quand même. Il s’approcha de moi et m’embrassa sur la joue.
Castiel : Bonne année ma belle
Moi : Bonne année Castiel
Je lui rendis son bisou et allai faire un câlin à mes parents. Ma mère mit de la musique. Mes parents furent les seuls à danser. Et voir mon père danser, c’était un vrai spectacle. Il manquait juste le pop-corn. Mon père quand il danse, c’est vrai un poulet XD. Au bout d’un moment, nous nous décidâmes et allâmes rejoindre sur la piste. Nous fîmes ensuite un jeu de société, qui nous a vraiment excités. Surtout ma mère. Elle quand elle joue, elle y va à fond. Et elle n’hésite pas à faire quelques coups bas. Et vu qu’elle était dans l’équipe de Castiel, moi et mon père, on s’est fait incroyablement bien massacré. Enfin, nous nous amusâmes pendant deux bonnes heures.
Castiel : Allez, je vais y aller, il se fait tard.
Moi : Oh…
Mes épaules s’abaissèrent d’un coup, comme les oreilles d’un chien. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. Mais il avait raison.
Castiel : Je sais que tu peux pas te passer de moi, mais je dois partir. Et puis c’est pas comme si j’habitais à l’autre bout de la Terre. Il te suffit juste de traverser la route, si tu veux me voir.
Moi : Ouais mais tu vois, la dernière fois que je suis venue sonner à ta porte, soit le lendemain du bal, tu étais aussi aimable qu’un ermite, et t’en foutais royalement de ma présence.
Castiel : Nan mais je venais de me réveiller. Donc pour plus de sécurité, vient plutôt dans l’après-midi, la t’es sûre que je serais bien réveillé ok ?
Moi : Okay
Il dit au revoir à mes parents en les remerciant une dernière fois. Alors qu’il s’apprêtait à sortir, maman s’approcha de lui. Je n’aime pas du tout ça, à tous les coups, elle va dire un truc bizarre. Il sembla qu’elle voulu lui dire quelque chose secrètement à l’oreille, mais il y eu un mauvais traitement qui a fait qu’elle a parlé à voix haute.
Maman : Tu plais à ma fille
Moi : MAMAN !!!
Maman : Oups, tu m’as entendu ? ^^
Moi : Ba… évidemment !
J’en reviens pas, elle lui a dit quoi. ELLE LUI A DIT !! Et sans mon autorisation qui plus est. Je vais la massacrer. Et comment je fais pour lui parler après moi ? Il va se foutre de moi. Snif, je vais mourir
_____________________________________________________
Coucou tout le monde! J'espère que ce chapitre vous a plu ^^
Halala quel drôle de nouvel an vous ne trouvez pas? Inviter un de ses amis alors qu'il y a ses parents. Ce doit être une situation assez génante! Enfin, cela ne les a pas empêché de bien s'amuser x) Mais après cette confession pas très discrète de la mère de notre héroïne, quelle tournure va prendre leur relation? Suite au prochain chapitre
Bisous ^^