Chapitre 56 : Buongiorno Roma !
Directrice : Bonjour à tous. Si je suis ici, c’est pour vous annoncer une nouvelle importante. Un évènement important se prépare pour les classes de 1ère S. Il s’agit d’une sortie scolaire !
Toute la classe réagit aussitôt. Les réactions fusèrent de toutes parts. C’était trop génial !! On allait faire une sortie ! Je me demandais où est-ce qu’ils allaient nous emmener.
Directrice : Du calme s’il vous plait ! Vous savez que notre lycée est jumelé à un lycée français de Rome. Nous allons donc faire un échange de classe. Une classe de leur classe de 1ère va venir ici, et une des notre va aller chez eux. Et…il a été décidé que ce serait votre classe qui partirait.
Il y eut un cri général de toute la classe. Tout le monde laissa exploser sa joie. Je n’en revenais pas. On allait nous emmener dans en Italie ! À Rome ! C’était fantastique !
Directrice : Bien sur, vous vous doutez que ce n’est pas pour faire du shopping que nous vous emmenons là-bas. Ce sera bien entendu pour vous faire découvrir les magnifiques monuments antiques que possède la ville, pour enrichir votre culture. Le voyage durera une semaine, et le départ est prévu pour dans trois semaines. Voici quelques papiers que vous devrez faire remplir et signer par vos parents. Tous les détails du projet sont à l’intérieur. Vous avez une semaine pour les rendre Nathaniel. Passé ce délai, vous ne pourrez plus venir. Vous avez compris ?
Tous : OUI !!
Directrice : Parfait. Et pareillement, si durant ces trois semaines j’apprends que l’un de vous à fait quoi que ce soit, il restera ici. Très bien, c’est tout ce que j’avais à vous dire. Bonne journée à tous
Tous : MERCI !
Ba vous savez quoi ? C’est plutôt un bon lundi ^^ Je réussis une interro, on m’annonce que je pars en Italie…ça va être quoi ensuite ? Je trouve un billet de vingt euros par terre ?
Une fois la directrice partit, le prof passa dans les rangs et distribua les fiches de renseignements. Je peux vous dire qu’il à eut du mal à nous calmer. On était tous tellement excités qu’à la fin, il abandonna et nous laissa bavarder. Chacun se déplaça et alla se mettre à côté de qui il voulait, aussi bien que pleins de petits groupes se formèrent. Moi, j’étais avec les filles.
Rosa : J’ai trop hâte ! En plus il parait que les italiens sont trop beaux !
Moi : T’es en couple je te rappelle
Louise : Et puis on va dans un lycée français, donc la plupart seront français
Rosa : Breeeef ! Me cassez pas mon délire ! Et puis vous n’allez pas me dire que vous n’avez pas envie de vérifier le mythe du bel italien ?
Nous nous concertâmes, avant de consentir. C’est vrai que Rosa n’avait pas tout à fait tort. C’est pas tous les jours qu’on va en Italie, alors si on peut en profiter un peu, pourquoi pas. Mais attention hein, on regarde juste vite fait, allez pas croire qu’on va draguer ^^ Enfin, pas pour moi, je suis déjà en couple, et mon mec me va très bien. Par contre Louise et Keycie pourront en profiter.
Cette journée avait filée à la vitesse de l’éclair. L’annonce de notre voyage m’avait tellement rendu euphorique que je n’avais même pas vu le temps passer.
Nous quittâmes tous ensemble le lycée quand les cours furent finis. Nous décidâmes de trainer un peu avant de rentrer chez nous, alors nous firent un tour au parc. L’ambiance était légère et nous discutions de tout et de rien.
Keycie : Vous croyez qu’il fait chaud à Rome à cette saison ?
Nath : Je dirais un peu comme ici. Mais dans le doute, il faudra prévoir des tenues chaudes au cas où
Louise : Moi, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, ça ne m’empêchera pas d’en profiter !
Jules : Bande de chanceux. Pendant que nous on va rester là, vous vous tirez !
Rosa : Râle pas, il y aura peut-être de belles italiennes qui vont venir
Alexis : Je me demande quand même ce qu’ils vont faire ici, parce qu’il n’y a pas grand-chose à faire
Lysandre : Tu n’as pas tout à fait tort…peut-être iront-ils à la falaise ou quelque chose du genre
Castiel : Au pire on s’en fout, c’est pas notre problème
Annick : Est-ce qu’on aura un jour pour nous, où on pourra faire ce qu’on veut ?
Moi : J’espère bien ! Si sur une semaine ils arrivent pas à nous trouver un créneau, ça va pas le faire. Ce serait dommage de revenir ici sans rapporter quelques souvenirs.
Soudain, nous arrivâmes devant une aire de jeu pour enfants. À cause des récents jours de pluie, le terrain était complètement inondé, et les différents jeux étaient impraticables. Tout particulièrement la balançoire qui était entourée d’eau.
Castiel : Je vous parie que personne n’est cap d’essayer de sauter par-dessus la flaque et d’atterrir sur la balançoire.
Je me demandais qui serait assez fou pour le faire. C’était quasi impossible à faire, où alors il fallait vraiment savoir sauter loin et savoir bien se réceptionner. Et puis si on réussit, on fait comment pour en sortir ? Il faudrait forcément passer dans l’eau. Je vois mal quelqu’un relever le défi.
Jules : Je l’aurais bien fait, mais je suis même pas sur d’arriver à atteindre la siège x)
Louise : Moi je le fais !
Tout le monde se tourna stupéfait vers la blonde. Je savais qu’elle faisait parfois des trucs un peu fou, mais pas à ce point là. Castiel, fier qu’on ait accepté son défi, sourit.
Castiel : Si tu réussis, je te pais un café, mais si tu perds c’est toi qui m’en paie un
Louise : Je marche
Castiel : J’ai toujours su que t’étais la plus courageuse…
J’arquai un sourcil en entendant ça. Je voyais très mal Castiel penser ça. En voyant mon air dubitatif, il m’adressa un clin d’œil.
Castiel : …et la plus stupide x)
Le rouquin semblait sur de gagner son pari. C’est vrai que ça paraissait gagné d’avance, mais on pouvait s’attendre à tout avec Louise. Cette dernière recula pour prendre de l’élan, puis se mit à courir.
Je plaçai mes mains devant ma bouche pour retenir un cri. Tout était pourtant bien parti…mais non. Louise ressortit la tête de la flaque. Le rouquin explosa de rire, et nous finîmes tous par le suivre. La blonde était trempée de la tête aux pieds. Alexis s’empressa d’aller l’aider à sortir de là. Il lui tendit la main et la releva. Le frère de Rosa quitta sa veste et la posa sur les épaules grelottantes de Louise, et tous deux revinrent vers nous.
Annick : Ça va ?
Louise : Oui. Ha…haaaa….AATCHOOOUMM !!
Son éternuement ne fit que relancer nos rires. Après la tête qu’elle venait de piquer, c’était normal qu’elle ait attrapé froid.
Louise : L’eau était gelée, et en blus elle abait un goût de derre bélangée à la bisse de chien, AATCHOOOUUMM !!
Je me tenais le ventre, secoué par une crampe dûe au rire. Et je crois que c’était le cas pour tout le monde.
Rosa : Parce que tu sais quel goût ça a ? x)
Louise : Non, bais ça abait le goût de l’odeur du bibi
Castiel : On peut dire que t’es un sacré cas toi ! Allez, je vais te le payer quand même ton café, je crois que t’en a plus besoin que moi
Louise : Oui, berci
Nous quittâmes le parc, et nous dirigeâmes vers un café, où le rebelle commanda un double café à emporter pour notre casse-cou favorite.
Lysandre : Ça va mieux ?
Louise : Oui. Bais cobent je bais exbliquer ça à bes barents ?
Annick : T’as qu’à dire qu’une voiture à roulé dans une flaque et t’a éclaboussé
Louise : Oui, c’est bien ça. Bais le beilleur dans l’hisdoire, c’est que j’ai perdu le bari, mais que c’est quand bême boi qui ait droit à un café ^^
Castiel : Une fois n’est pas coutume ;)
Nous restâmes encore un peu ensemble à bavarder, avant de reprendre le chemin de nos maisons.
À peine fus-je de retour à la maison que je m’empressai d’appeler mes parents. Bien sur, ils m’avaient donné leur accord. Techniquement, je n’en avais pas besoin vu que j’étais émancipée, mais je tenais quand même à leur en parler. Ils étaient eux aussi très enthousiasmé. Ayant eux-même déjà visité la ville, ils m’affirmèrent que je ne serais pas déçue.
Les trois semaines avant notre départ passèrent en un clin d’œil. Entre les préparatifs, les infos, les sermons, le programme, on n’avait pas eu le temps de s’ennuyer. Nous avions tous tenu compte des avertissements de la dirlo, et nous avions tous été exemplaire. Même Ambre ! Nous avions eu une liste interminable de choses à emporter : crème solaire, chapeau ou casquette (moi j’en ai pas besoin avec mes cheveux ^^ Et puis même si je voulais ça rentrerait pas de toute les manières), un pull, de quoi noter, etc… je vous la lirai pas entièrement, vous vous endormiriez.
Moi, il n’y a qu’un seul point qui me fait râler dans ce projet. On aurait douze heures de trajet. DOUZE HEURES !! Une demi-journée de voyage quoi ! Je comprends que l’avion ça coûte cher, mais le car c’est trop long. Même s’il avait des couchettes prévues, ça restait trop long ! Ils auraient quand même pu nous faire prendre le train, ça aurait toujours été plus rapide que le car. Enfin…quand il n’y a pas le choix, il n’y a pas le choix.
Enfin, le grand jour arriva. Compte tenu de la durée de notre trajet, nous avions rendez-vous sur le parking du lycée à six heures du matin. Plusieurs des gens de ma classe, moi compris, avaient la tête dans les chaussettes. Quelle idée de nous faire lever si tôt.
Je partis directement me réfugier dans les bras de mon petit ami. La joue posée contre son torse, je profitai de la douce chaleur de son corps. J’avais froid et j’étais fatiguée, alors me retrouver dans ce petit cocon me fit un bien fou. Castiel m’embrassa sur le haut du crâne. Lentement, je me reculai, et levai mes yeux vers lui.
Castiel : Prête ?
Moi : Repose-moi la question dans deux ou trois heures, quand j’aurais récupéré mes heures de sommeil
Lysandre : Bonjour tous les deux
Le meilleur ami de Castiel se dirigeait vers nous, accompagné d’Annick, à qui il tenait à la main. Eux non plus ne semblaient pas bien réveillés. En attendant les autres, nous partîmes déposer nos valises. Nous les donnâmes au chauffeur, qui les mit dans le coffre du car.
Petit à petit, toute la classe et les parents accompagnateurs arrivèrent. Du côté des profs, il y avait celui d’histoire, Mr. Faraize, de sport, Boris (génial, on a les deux profs les plus stupides du lycée -_-), la prof de sciences, Mme. Delaney et bien entendu, la directrice. Nan mais ils sont sérieux là ?! Ils nous donnent comme profs les deux couillons de service et la prof la plus stricte de tout le bahut ! On peut déjà prévoir que les deux tiers de la classe vont se perdre dans Rome, et que le dernier tiers va faire un entraînement militaire. Je me demande ce qui est le pire…
Quand nous eûmes le top départ, nous montâmes dans le car, et pûmes choisir nos couchettes. Annick prit celle du bas, et moi celle du haut. Nos copains avaient choisis celles de l’autre côté du couloir en face de nous. J’enlevai mes chaussures, et m’allongeai. Ce n’était pas aussi confortable que mon lit, mais ça ferait l’affaire. En quelques minutes, je fus gagnée par le sommeil.
Le voyage me parut interminable, même en ayant fait quelques siestes. Douze heures, c’était simplement trop long et éreintant. On avait discuté, regardé quelques films sur la tablette de Louise et l’ordi de Cast, fait une pause dans une station à midi. Mais je n’en voyais pas le bout. Quand nous eûmes passé la frontière, beaucoup regardèrent le paysage italien. Ouais bon, des campagnes et des maisons c’est pas extraordinaire, y a les mêmes en France. En bref, je m’ennuyais horriblement, comme à peu près tout le monde.
Soudain, alors que nous roulions sur l’autoroute, nous passâmes devant un panneau indiquant : « Roma : 25 km ».
Directrice : Allez tenez bon, nous arrivons à Rome dans une vingtaine de minutes !
Enfin ! On approchait ! Toute la classe commença à s’animer, heureuse d’arriver. Il était déjà dix neuf heures trente, on commençait tous à avoir faim, et on en avait marre du car. Nous commençâmes à ranger les affaires qu’on avait sorties pour passer le temps en vu de notre proche arrivée.
Puis, la notre destination fut en vue. Nous nous penchâmes tous aux fenêtres pour admirer la ville. Rome était illuminée par les nombreux éclairages, lui donnant un côté féerique, irréel, magique. C’était absolument magnifique. Des petites boutiques, des gens qui se promenaient, des monuments. Je ne savais plus où donner de la tête. Le car résonnait de toutes sortes d’exclamation, à un point que cela devint très vite un immense brouhaha.
Nous traversâmes l’artère principale de la ville, avant de commencer à prendre des rues adjacentes. Finalement, nous nous arrêtâmes devant ce qui semblait être un gîte.
Directrice : Ça y est, nous sommes arrivés !
Il y eut un cri de soulagement général. Enfin, nous étions arrivés !! On avait été prévenu que nous ne nous rendrions pas le jour même au lycée, mais le lendemain, compte tenu de l’heure à laquelle nous allions arriver. Je me levai et m’étirai de tout mon long. Aaahh, ce que ça fait du bien !! Chacun rassembla ses affaires, avant de sortir du bus. La directrice, partit discuter avec un monsieur qui venait de sortir de la bâtisse. Ce devait probablement être le propriétaire. Il parlèrent quelques instants, puis la directrice se tourna vers nous.
Directrice : Votre attention à tous ! Comme je vous avais déjà prévenu, vous serez répartis par groupe, de trois minimum et cinq maximum. J’espère que vous avez déjà réfléchis avec qui vous vouliez dormir. Et bien entendu, des groupes non mixtes.
Louise, Rosa, Annick, Keycie et moi nous jetâmes un regard entendu. Il était évident que nous allions dormir ensemble. La directrice, nous laissa quelques minutes pour nous décider, puis nous déchargeâmes nos valises, avant de rentrer à l’intérieur du bâtiment. Nous suivîmes le gérant, qui nous conduisit à l’étage.
Gérant : Le premier étage sera pour les garçons, le second pour les filles.
Directrice : Mesdemoiselles, avec moi, les garçons avec Mr. Duval. On se retrouve tous dans le hall d’entrée dans vingt minutes. Et pas de retardataires !
Moi et les autres filles suivîmes la dirlo et montâmes au deuxième étage. Elle nous laissa choisir nos chambres. Ce fut un peu le chahut mais on chaque groupe réussit à prendre une chambre au final. Mes amies et moi en choisîmes une à cinq lits. Quatre étaient superposés, et un était normal.
Keycie : Bon, on fait comment pour les lits ?
Rosa : Déjà, est ce qu’il y en a qui ont des préférences ?
Louise : Moi je prendrais bien un lit en haut
Keycie : Pareil
Annick : Pareil
Moi : Moi en bas, ou le lit tout seul
Rosa : Comme toi. Ça te dérange si je prends le lit simple?
Moi : Nan c’est bon vas-y. Bon, ba les filles il faudra vous départager. Y en a une de vous qui va devoir dormir en bas
Annick : C’est bon, je laisse ma place.
Louise : T’es sûre ? Sinon on peut le faire à la courte paille
Annick : Nan pas la peine. J’irais en bas
Keycie : Merci. Bon ba c’est réglé alors
Ce point résolu, nous pûmes poser nos valises et nous installer. Il y avait dans la chambre deux armoires, une table, deux chaises, et une autre porte, donnant probablement sur la salle de bain. En l’ouvrant, j’eus la confirmation. Il y avait une douche, un lavabo, une petite armoire, et séparé par un demi-mur, un WC. C’était pas le grand luxe, mais c’était propre et suffisant. Par contre on devrait s’arranger pour prendre les douches, sinon on n’allait pas s’en sortir. Certaines devraient se laver le matin, et d’autres le soir.
Ayant encore un peu de temps devant avant de devoir descendre, nous mîmes à papoter de ce que nous avions pu apercevoir de la ville, de notre ressenti, etc. Puis quand l’heure arriva, nous redescendîmes au rez-de-chaussée. Les gens de notre classe arrivaient petit à petit. Le gérant nous fit signe de nous diriger vers ce qui semblait être la salle à manger. Nous rejoignîmes nos amis masculins à leur table. Au bout de quelques minutes, tout le monde fut installé autour des tables.
Nath : Je ne suis pas mécontent d’être arrivé, je commençais sérieusement à avoir mal au dos
Annick : M’en parle pas, j’avais une crampe à la jambe !
Louise : Moi j’ai faim
Directrice : Votre attention à tous !!
Instantanément, toutes les conversations stoppèrent, et tout le monde se tourna vers la dirlo.
Directrice : Merci. Aujourd’hui aura été une longue journée, et je suis certaine que vous devez être tous très fatigués. Alors ce soir, vous serez tranquilles, et pourrez bien vous reposer pour être en forme pour demain. Voici le programme : demain matin, nous nous rendrons au lycée français. Nous déjeunerons le midi là-bas. Puis l’après midi, nous irons visiter le Colisée
À cette nouvelle, nous fûmes tous excités. C’était un des monuments phares de la ville antique. J’étais contente que l’on commence par ça.
Directrice : Voilà. Nous allons à présent pouvoir déguster un repas bien mériter après une journée de route. Je suis sur que vous serez tous heureux d’apprendre que ce soir… c’est pizza !
Et en effet. Tout le monde manifesta sa joie. Quoi de mieux qu’une bonne pizza italienne après un voyage usant !! En tout cas, on peut dire que la directrice sait nous brosser dans le sens du poil. Alors que l’on nous servait les pizzas, la dirlo reprit la parole
Directrice : Ha, une dernière chose. Après le repas, vous aurez quartier libre jusqu’à vingt-et-une heures. Vous pourrez à votre guise usez des espaces public du gîte : le jardin, le salon. Vous pourrez aller dans les autres chambres. Mais à vingt-et-une heures précises, vous devrez retourner dans vos chambres. Toute personne vue en train de flâner en dehors de sa chambre sera sévèrement puni !
Nous eûmes droit aux avertissements coutumiers. C’est bon, on les connait les sermons habituels, c’est pas la première fois qu’on fait une sortie non plus ! Depuis la 6eme qu’on nous ballade dans des endroits et qu’on nous rabâche les mêmes trucs, je crois qu’on a compris depuis le temps ! Je faisais jouer mes doigts sur la table, près de mon assiette, attendant impatiemment que la vieille finisse son discours.
Directrice : Demain matin, rendez-vous ici pour le petit déjeuner à sept heures trente. Nous devrons être partis pour huit heure trente. Si vous êtes en retard, ce sera tant pis pour vous, et vous resterez ici. Bien, bon appétit à tous
À peine eut-elle donnée le top départ que tout le monde se jeta sur sa pizza. Je croquais avidement dans une part, et me délectais de la délicieuse saveur. Hmmm…c’est délicieux. Non pardon. Delizioso !! Questa pizza è deliziosa !! Si si hablo muy bien italiano. Ah merde ça c’est de l’espagnol x)
En moins de cinq minutes, mon assiette était vide. Pas une seule miette, pas une seule croute. Rien. J’avais tout dévoré, et j’étais repue. D’ailleurs…personne n’avait laissé de reste.
Mes amis et moi, une fois le repas terminé, partîmes visiter le gîte, et nous posâmes dans le jardin pour discuter. Les jours commençaient à se rallonger, et l’air était doux. C’était très agréable après une longue journée comme celle-ci de s’assoir dans l’herbe et de profiter de la fraicheur du soir. Nous papotâmes de tout et de rien, jusqu’au couvre-feu. Nous montâmes tous ensemble au premier étage, puis les filles et moi dirent bonne nuit aux mecs. Je partis embrasser amoureusement mon homme, avant de rejoindre notre chambre.
Nous mîmes en place les tours de la douche. Rosa et Annick le matin, Keycie, Louise et moi le soir. Passer sous l’eau chaude, me fit un bien fou. Étant toute de très fatiguées, nous ne discutâmes pas beaucoup, et nous couchâmes directement.
Mon réveil sonna à sept heures. Je m’étirai de tout mon long, émergeant difficilement du sommeil. Mmmm…j’aurais bien dormi encore une heure ou deux moi. J’entendais mes amies qui se réveillaient elles aussi. En tournant la tête, je vis que le lit de Rosa était vide, et au même moment, la porte de la salle de bain s’ouvrit. Mon amie était déjà habillée et toute prête.
Rosa : Hello ! La douche est libre
Moi : T’es bien matinale
Rosa : Il faut être en bas à sept heures trente, et sachant que je passe environ vingt minutes à la douche, j’ai pris de l’avance pour qu’Annick ait du temps aussi
Moi : Ba le temps qu’elle émerge, je vais m’habiller
Annick : Mmm…t’as cinq minutes
Moi : Oui chef !
Je me levai, pris mes affaires, et partis me préparer rapidement. Puis une à une, nous défilâmes à la salle de bain nous préparer, puis quand l’heure arriva, nous partîmes petit déjeuner. Les gens de la classe arrivaient petit à petit. Les garçons arrivèrent peu de temps après nous. Hey vous avez-vous ? C’est nous les filles, mais on a finis avant eux ! Vous voyez les mecs, qu’on peut être rapide avec une bonne organisation ^^
Le premier repas de la journée se fit dans la bonne humeur. Quand nous eûmes finis, nous partîmes préparer nos affaires, puis tout le monde se retrouva dehors devant le bus. Nous y montâmes tous, et c’était parti !
Nous roulâmes dans Rome une bonne quinzaine de minutes. Ça avait vraiment l’air immense ! En faisant attention, je remarquai que la ville était extrêmement propre. Ah si c’est très important de le souligner, parce que certaines grandes villes sont de vrais porcheries. Or là, tout était propre. Et les gens…mama mia ! Tous des bombes ! Nous à côté on est comme des ploucs. Et je suis sure que même Ambre qui se prend pour la fille la plus stylée doit être verte de jalousie.
Même si la ville était moderne, on sentait qu’elle chargée d’histoire. J’avais comme l’impression de voir des chars circuler sur la route, les hommes qui déambulaient dans les rues, habillés d’élégantes toges, d’autres qui débâtaient avec des discours plus éloquents les uns que les autres sur le forum.
Cette semaine à Rome promettait d’être belle!
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Coucou tout le monde! J'espère que cce chapitre vous a plu ^^
Et voilà la grande surprise: une semaine à Rome ! Ils en ont de la chance, c'est pas tous les jours qu'on a la chance de visiter la capitale italienne !
Découvrez la suite de leur périple la prochaine fois ;)
/!\ NOTE IMPORTANTE /!\
Je dois malheureusement vous annoncer une mauvaise nouvelle. Ne vous inquiétez pas, je n'arrête pas le fiction, ce n'est pas ça.
Etant en première, je suis débordée de travail, et je me retrouve avec très peu de temps pour écrire. Alors, pour éviter de vous donner des chapitres courts et de mauvaise qualité, je ne posterais plus les chapitres tous les dimanches, mais un dimanche sur deux. Ce qui veut dire que le prochain chapitre ne sera pas posté dimanche prochain, mais dimanche d'après soit le 23/10. Je suis désolé, car je sais que ce système d'un chapitre par semaine vous plaisait beaucoup, mais je n'ai pas d'autres choix. J'espère que vous comprendrez. Encore une fois désolé